Pr. DJ Johnson, MFA, cinéaste américain

Cela fait 25 ans que les États-Unis accompagnent le FESPACO. Ainsi à l’occasion de la 25ème édition du FESPACO, le Premier Conseiller de l’ambassade américaine à Ouagadougou a invité des hommes de cultures, des médias et les amis de l’Amérique à une soirée récréative à sa résidence le 1er mars 2017. Nous avons saisi l’opportunité rencontrée M. DJ Johnson, MFA, cinéaste et professeur de cinéma à l’université Southern  de Californie, venu spécialement au FESPACO pour assurer la formation des jeunes cinéastes africains. Il nous parle de ses documentaires, le cinéma africain aux États-Unis

Pr. DJ Johnson MFA"Je suis  présent au FESPACO pour former les jeunes cinéastes"
Pr. DJ Johnson MFA »Je suis présent au FESPACO pour former les jeunes cinéastes »

et l’avenir du cinéma africain.

I-BURKINA : Mr. DJ Johnson, vous êtes professeur de cinéma à l’université Southern  de Californie. Succinctement quel est l’objet de votre présence à cette 25ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) ?

DJ Johnson, MFA : Je suis professeur de cinéma et je suis  présent au FESPACO pour former les jeunes cinéastes à l’Institut supérieur de l’Image et du Son. Cela se fait avec la collaboration avec l’ambassade des États-Unis u Burkina Faso. Je fis partir de l’USCSchool un programme du département d’État américain et du département d’étude cinématographique à l’université de la Californie du Sud à Los Angeles. C’est depuis 25 ans que je réalise des documentaires. De même j’enseigne les gens sur comment bien faire usage des médias pour promouvoir les changements sociaux positifs.

I-BURKINA : Quels sont les modules de formation que vous enseignez présentement aux jeunes cinéastes africains à Ouagadougou ?

DJ Johnson, MFA : Il y a plusieurs modèles au programme. Par   exemple : Comment se servir des médias pour s’imposer dans la pratique cinématographique ; pour avoir de l’audience etc. Les thèmes qui peuvent provoquer des changements positifs dans la société.

I-BURKINA : Vous avez déjà réalisé des documentaires. Pouvez-vous nous parler des sujets que vous abordez dans vos réalisations ?

DJ Johnson, MFA : Mes documentaires traitent des questions de la santé, des changements sociaux, du rôle du père dans la famille. En d’autres termes mes documentaires portent sur la sensibilisation des gens pour une vie saine, paisible et l’harmonie sociale.

I-BURKINA : En tant que professeur de cinéma, que vous inspire le FESPACO ?

DJ Johnson, MFA : J’ai connu le FESPACO il y a 20 ans, quand j’étais étudiant en cinéma. J’ai eu un ami Camerounais qui m’a parlé beaucoup du FESPACO, qui est le carrefour des grandes retrouvailles des cinéastes africains. Et j’ai trouvé cela excellent !

I-BURKINA : Le cinéma africain a t-il une visibilité aux Etats-Unis ?

DJ Johnson, MFA : Je peux dire que de plus en plus le cinéma africain est connu aux Etats-Unis, à cause des différents échanges culturels. Il y a par exemple des films nigérians et Sud-africains qui sont connus.

I-BURKINA : Avez-vous en perspective un partenariat quelconque avec des cinéastes ou des producteurs africains ?

DJ Johnson, MFA : Personnellement, je n’ai pas encore eu l’occasion d’établir cette collaboration avec les cinéastes. Mais j’en voudrais y avoir si l’opportunité se présente.

I-BURKINA : Selon vous est ce que le cinéma africain offre des raisons d’espérer ?

DJ Johnson, MFA : (Rires). Absolument ! Je crois que les choses évoluent positivement pour les jeunes cinéastes africains. Les conditions sont difficiles, mais il y a la volonté, la détermination et l’enthousiasme de créer des thèmes innovateurs digne d’intérêt.

Interview réalisée par :

Théodore ZOUNGRANA

E-mail : tzoungrana@yahoo.fr

 

 

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