Le Président du Faso,  Roch Marc Christian KABORE, est rentré du Niger dans l’après-midi du mardi 24 janvier 2017. Devant la presse, il a fait le point de sa participation à la 2e Conférence extraordinaire des chefs d’État de l’Autorité de Développement intégré de la région du Liptako-Gourma.

« Il s’est agi pour la Conférence d’adopter une convention révisée de manière à intégrer la question de la sécurité à côté des questions qui concernent le développement », a déclaré le chef de l’État. Selon le Président du Faso, la Conférence a décidé de mettre en place une force multinationale entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali, afin d’assurer la gestion des frontières. Cette force sera mise en route progressivement « pour monter en puissance », a assuré le Président du Faso, avant de préciser que l’initiative de la force multinationale   « entre en droite ligne dans la vision qui a été toujours développée dans le cadre du G5 sahel ».
La Conférence a décidé que l’état-major sera basé au Niger et le commandement sera assuré de manière rotative par les trois pays concernés. La Conférence a également pris la décision de transformer la direction générale de l’Autorité de Développement intégré de la région du Liptako-Gourma en secrétariat exécutif, dont le responsable sera désigné et nommé par la Conférence des chefs d’État.                                          Le Président du Faso a indiqué que ces décisions seront soumises à la validation des Assemblées nationales des différents pays avant la mise en œuvre qui ne devrait pas tarder. Le rétablissement de la sécurité dans la sous-région est une nécessité, « par ce que nous pensons qu’il ne peut y avoir de développement si nous n’avons pas de sécurité et c’est pour cela que l’engagement au niveau des différents pays a été ferme et nous espérons que dans les prochains jours, nous pourrons aller à la mise en place de l’ensemble de ce dispositif », a souligné le Président Roch Marc Christian KABORE.
Pour piloter cette opération, une coordination sera mise en place et les chefs d’état-major poursuivent la réflexion sur le mode opératoire à utiliser. Mais déjà pour déblayer le terrain, assure le chef de l’État, il est prévu une opération commune avec la Force Barkhane, le long des frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso. « C’est quelque chose qui doit se faire très rapidement pour la sécurité de nos populations et la sécurité de nos États », selon le Président du Faso.

DCPF

 

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