Photo de famille lors de la dotation des tablettes à l'Assemblée nationale

A travers ce communiqué, sur proposition du Président de l’Assemblée nationale Dr. Salifou Diallo, les députés ont à l’unanimité décidé de restituer au gouvernement les tablettes offertes par la société chinoise Huawei – Burkina. Nous vous proposons l’intégralité du communiqué ci-dessous.

Le Ministère du développement de l’économie numérique et des postes a offert des tablettes à l’Assemblée nationale, le jeudi 10 novembre 2016, en présence des représentants des cinq groupes parlementaires que compte l’institution et des journalistes invités à cet effet.

L’Assemblée nationale a accueilli ces outils de travail (130 tablettes) avec esprit de suite et de responsabilité.

Face à la vive contestation d'une partie de la population le Président de l'Assemblée nationale le Dr. Salifou Diallo a proposé aux députés de restituer les tablettes au gouvernement.
Face à la vive contestation d’une partie de la population le Président de l’Assemblée nationale le Dr. Salifou Diallo a proposé aux députés de restituer les tablettes au gouvernement.
Les députés à la session qui s'est penchée sur la dotation des tablettes
Les députés à la session qui s’est penchée sur la dotation des tablettes

Mais face à l’incompréhension d’une partie de la population et surtout de l’exploitation malsaine qui en est faite, l’Assemblée nationale, réunie en séance plénière le lundi 5 décembre 2016 sur proposition de son Président, a décidé de restituer les tablettes au Gouvernement. En tant que Représentation nationale, l’Assemblée se doit être toujours à l’écoute des populations même des opinions minoritaires. Tout en saluant l’intérêt manifeste des citoyens et citoyennes pour la vie de l’institution, l’Assemblée nationale regrette néanmoins cette polémique excessive autour des tablettes. Il est nécessaire de préciser qu’aucune disposition législative ou réglementaire n’interdit à l’Assemblée de recevoir un appui institutionnel de quelque nature que ce soit du Gouvernement.
Au demeurant l’Assemblée nationale, sous la 7ème législature, est profondément attachée aux valeurs de rédevabilité, de transparence et d’intégrité. Tout en assumant avec rigueur et responsabilité ses missions constitutionnelles : voter les lois, consentir l’impôt et contrôler l’action gouvernementale, l’Assemblée entend moderniser son administration.
En tout état de cause, les groupes parlementaires Burkindlim, Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Paix justice et réconciliation nationale (PJRN), Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et Union pour le Changement et le Progrès (UPC) gardent le cap d’ancrer dans le paysage institutionnel une Assemblée nationale moderne, responsable, innovante, accessible et au service des populations des villes et campagnes du Burkina Faso. Dans ce sens, les autorités parlementaires attachent du prix à l’esprit d’ouverture et restent à la disposition du public pour plus amples informations fiables sur le fonctionnement de l’institution.

Source : Direction générale

des médias de l’Assemblée nationale

 

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