Le présidium lors de la conférence de presse ( Gauche à droite) Yacouba Bélemviré, Damo Justin Bar, Pr. Issa Compaoré

Très peu connu en Afrique de l’ouest francophone, la Finance islamique offre pourtant des avantages aux entreprises de bénéficier des financements innovants. En ce sens que les conditions d’accès à la  finance islamique font fi aux banques classiques. Ainsi, pour faire prendre connaissance aux entreprises burkinabè des avantages liés à la finance islamique, le premier forum se tiendra du 26 au 27 janvier 2017 à Ouagadougou, et placé la présidence du président Roch Marc Christian Kaboré. Mais bien avant, un séminaire international sera également organisé du 14 au 16 décembre 2016 à Ouagadougou pour baliser le terrain. A cet effet le président du comité d’organisation Damos Justin Barro et son staff, ont animé une conférence de presse dans la soirée du 29 novembre 2016 au siège de la COGENT International à Ouaga200.

Le 4ème séminaire international et 1er forum sur la Finance islamique est organisé par les cabinets COGENT International, dont l’administrateur est Damo Justin Baro, What You Need, avec M. Aboubakari Ouédraogo (Directeur général) , l’Institut supérieur de Technologies qui a pour Directeur général le Pr. Issa Compaoré, et l’Association pour le développement de la finance islamique au Burkina Faso , présidée par M. Yacouba Bélemviré.

M. Damos Justin Bara, Président du comité d'organisation et Administrateur de la COGENT International
M. Damos Justin Bara, Président du comité d’organisation et Administrateur de la COGENT International.

Pour les animateurs de la conférence de presse, l’organisation du séminaire international et du forum à Ouagadougou, visent non seulement à corriger un déficit d’information sur les finances islamiques et surtout être une ouverture pour les entreprises burkinabè à profiter des avantages comparatifs qu’offrent les finances islamiques pour mieux accroitre et développer leurs productivités. Car il ressort selon la déclaration liminaire lue par le président du comité d’organisation Damo Justin Bar que : « Selon des enquêtes menées par le Forum économique mondial en 2015, au Burkina Faso, l’accès au financement reste la première contrainte du secteur privé. Cette situation se justifie par les limites objectives du système financier classique à apporter des solutions appropriées aux besoins du secteur privé ». Pour y remédier, à travers le monde des pays ont envisagé des mécanismes alternatifs de financement.

Le constant implacable qui s’impose actuellement est que de l’Europe au États-Unis en passant par l’Afrique du Sud, la finance islamique connait un succès croissant de 16% par an.

Les journalistes présents à la conférence de presse
Les journalistes présents à la conférence de presse

C’est également dans cette vision que la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont emprunté le chemin de la finance islamique pour booster leurs économies. Le Burkina qui ne veut pas se faire compter les avantages de la finance islamique a par la voix du premier ministre Paul Kaba Thiéba affirmé devant l’Assemblée nationale en février 2016 la nécessité : d’’explorer et promouvoir les instruments de la finance islamique ».

Ainsi c’est pour accompagner cette ambition de l’État Burkinabè que les quatre cabinets se sont associés pour organiser le séminaire international et le premier forum afin de donner l’information juste et les mécanismes de fonctionnement de la finance islamique.

Environ 200 participants sont attendus composés d’experts, d’économistes, d’entrepreneurs et de compétences diverses animeront des exposés sur différents thématiques pour mieux éclairer et outiller les participants sur la finance islamique.

Les journalistes en soulevant des inquiétudes sur la question  du terrorisme, le Pr. Issa Compaoré d’être affirmatif : « La finance islamique ne s’intéresse qu’aux projets porteurs d’innovations et rentables dans la durée ».

Soulignons que les inscriptions des participants sont toujours ouvertes et ce 1er forum sur la finance islamique promet être un véritable rendez-vous du donner et de recevoir.

Théodore ZOUNGRANA

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