Le présidium à l'ouverture des travaux

 Du 29 novembre au 3 décembre 2016, se tient à Ouagadougou, une réunion délocalisée de la commission mixte du parlement de la CEDEAO. Placée sous le thème : « L’impact de l’adoption du Tarif extérieur commun (TEC)  sur les économiques  des États membres de la CEDEAO. Rôles des parlementaires dans la mise en œuvre du TEC», la réunion de Ouagadougou vise à outiller les parlementaires sur les mécanismes du TEC et sa mise en œuvre. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le président de l’Assemblée nationale le Dr. Salifou Diallo.

Au-delà des différentes communications qui donneront plus d’éclairage aux parlementaires sur le TEC, les députés de la CEDEAO devront également discuter des conséquences des Accords de Partenariat économique  (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne, de même que de se pencher sur le financement du Programme communautaire de développement.

Les parlementaires attentifs aux communications
Les parlementaires attentifs aux communications .

Ainsi, le président de l’Assemblée nationale Dr. Salifou dans son discours d’ouverture souligne  que le thème de la réunion évoque avec acuité la problématique d’une union douanière efficace au service d’une intégration économique durable. Car dit-il : «Cette problématique, nous devons en tant que parlementaires l’aborder avec le maximum d’objectivité et de lucidité pour mieux jouer notre partition dans le suivi, le contrôle et le  respect des valeurs. L’union douanière à laquelle aspire la CEDEAO ne peut être effective dans un bref délai que  si les défis communautaires prennent le dessus sur les intérêts de chaque État». Quant au président du Parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lo , la réunion de Ouagadougou est : « Une occasion d’aborder les implications du TEC sur l’économie générale de la Région, ses conséquences par rapport à la signature de l’accord de partenariat économique (APE) et sur le financement du Programme communautaire de développement de la CEDEAO (PCD/CEDEAO) ».

Dans la même trompette, le président de la commission mixte du parlement de la CEDEAO, Ibrahima Baba Sall affirme : «Le Tec est un nouveau tarif  que les  États membres ont mis en place pour montrer leur volonté commune d’intégration. L’objectif global visé est de leur permettre d’avoir une taxation uniforme des produits importés des États non membres de la Communauté en vue d’assurer la libre circulation des biens et de développer le commerce intracommunautaire».

A l’agenda de la réunion de Ouagadougou

Durant les cinq jours de travaux les parlementaires ont bénéficié des communications qui s’articulent autour des thèmes comme :

Tarif extérieur commun de la CEDEAO : contenu et structure du TEC, mécanismes de suivi, de mise en œuvre, mesures d’accompagnement et de protection des États

membres

  • Conséquences de la signature de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne sur la mise en œuvre du TEC
  • Conséquences de l’adoption du TEC sur les recette
    Photo de famille des parlementaires participant à la réunion de Ouagadougou
    Photo de famille des parlementaires participant à la réunion de Ouagadougou

    s budgétaires de l’Etat ; impact du TEC sur les entreprises du Burkina Faso

  • Financement du programme communautaire de développement, impact de l’adoption du TEC CEDEAO sur la mise en œuvre du programme
  • Rôles du Parlement de la CEDEAO dans le suivi de la mise en œuvre de la décision portant adoption du TEC etc.

Rappelons que le TEC est un nouveau tarif que les 15 Etats membres de la CEDEAO ont mis en place pour exprimer leur volonté d’intégration. L’objectif global du TEC est de leur permettre d’avoir une taxation uniforme des produits importés des Etats non membres de la Communauté en vue d’assurer la libre circulation des biens et de développer le commerce intracommunautaire au profit des 250 millions d’habitants de l’espace CEDEAO. Foi du président de l’Assemblée nationale burkinabè Dr. Salifou Diallo : «Il nous faut voir au-delà de chaque Etat les intérêts à mettre en commun pour que l’Afrique retrouve sa place dans la croissance mondiale».

Théodore ZOUNGRANA

tzoungrana@yahoo.fr

 

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