La sécurité est renforcée le long des frontière Burkina, Mali, Niger.

Trois militaires ont été tuées par des individus non-identifiés le 12 octobre 2016 au environ de 05h du matin, à Intangom, une localité située à 25 km de Tin-Akoff au nord du Burkina, lors de l’attaque d’un détachement de l’armée.

Trois (3) militaires ont été tués, un porté disparu, deux autres militaires blessés, deux assaillants tués et du matériel militaire emporté, tel est le bilan de l’attaque survenu à Intangom, lors des affrontements a déclaré à la presse le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure Simon Compaoré.

Selon des témoins, des coups de feu ont été entendus autour du  poste de Police de Intangom, peu avant 5h du matin et ont duré jusqu’à 7 heures.

L’attaque aurait été menée par des hommes lourdement armés et non encore identifiés.

Un détachement de l’armée a été envoyée en renfort dans la localité tandis qu’une réunion de crise a été convoquée à Ouagadougou à l’État-major général des armées.

Le poste de police d’Intangom avait déjà été la cible d’une attaque terroriste en juin dernier, faisant trois morts.

Début septembre, l’État islamique (EI) a revendiqué une autre attaque contre un poste de douane au cours de laquelle un douanier et un civil ont été tués.

C’est la deuxième fois en quelques mois que la localité d’Intangom est attaquée. Le 31 mai dernier, trois policiers avaient été tués dans l’assaut de leur poste de police par un groupe d’hommes armés non-identifiés.

Depuis le début de l’année, plusieurs membres des forces de défense et de sécurité ont été tués dans des attaques similaires dans cette région. La dernière en date, le 1er septembre, à Markoye, avait coûté la vie à un douanier et à un civil.

Renforcement du dispositif sécuritaire

Face aux incursions régulières d’éléments terroriste dans le nord du pays, les autorités burkinabè ont récemment décidé de renforcer leur dispositif sécuritaire le long de leur frontière avec le Mali et le Niger, en particulier dans la région du Sahel. Selon des sources gouvernementales et militaires, ce renforcement passe par une augmentation des effectifs aux postes frontières, mais aussi par le développement des moyens de renseignement techniques et humains au niveau local.

« Nous sommes en train de faire de gros efforts coordonnés entre nos forces de sécurité et nos services de renseignement », explique un officier. Ce plan devrait être en partie financé par le projet d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina Faso (Parsib), une aide de près de 3 milliards de francs CFA fournie par l’Union européenne sur les 18 prochains mois.

TZ

 

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