Les journalistes ont abondonné les salles de rédactions pour se faire entendre devant le ministère de la communication par un sit-in

Hier 1er septembre, le SYNATIC a mobilisé les hommes et les femmes des médias publics pour un Sit-in devant le ministère de la communication et chargé des relations avec le parlement, pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative.

A l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), les journalistes des médias publics et du Service d’information du gouvernement (SIG) ont marqué un arrêt de travail dans la matinée pour se faire entendre par les autorités sur leurs conditions de travail et de traitement salarial.

La mobilisation a été remarquable car des centaines ont pris part à cette manifestation. Des slogans tels « trop c’est trop » étaient clamés hauts et forts. L’objectif poursuivi par les grévistes : une rémunération meilleure qui leurs mettrait à l’abri de la corruption, afin d’exercer le travail avec professionnalisme.

Dans la plateforme revendicative figure : la revalorisation des salaires et la reconstitution de carrière des agents bloqués sans avancement depuis 2002.

En loutre il est demandé l’érection des médias d’État que sont Sidwaya et la Radio Télévision du Burkina (RTB) en sociétés d’État, conformément à la loi sur les médias publics votée par le Conseil national de transition (TNT). Pour le Secrétaire général  du SYNATIC, Sidiki Dramé. « Cette loi arrive à expiration dans quelques jours. Nous ne comprenons pas pourquoi, les nouvelles autorités ne veulent pas la mettre en œuvre ».     Les organisateurs estiment la mobilisation à environ 95% à : « Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Gaoua, Fada… partout où il y a des démembrements de la RTB et de Sidwaya, les travailleurs des médias publics sont mobilisés pour faire un bloc derrière le bureau national pour arracher des acquis conséquents » avoue le Secrétaire général Sidiki Dramé. Ce Sit-in est un avertissement au gouvernement car le SYNATIC envisage aller   en grève le 7 septembre prochain si les autorités compétentes ne réagissaient pas sur les revendications.

A cette manifestation du SYNATIC, le président du mois de l’Unité d’Action Syndicale (UAS) Inoussa Nana et une délégation ont apporté leur soutien aux journalistes en participant à la manifestation.

Joseph Tondé (Collaborateur)

 

 

 

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