Les deux tours en feu le 11 septembre 2001 après les attaques.

Le président Barack Obama a lancé un message politique ce dimanche 11 septembre 2016, lors du 15ème  anniversaire du 11 septembre. Le président américain a affirmé que la diversité était la « force » de l’Amérique, appelant à ne pas céder aux « terroristes » dont l’objectif est de diviser l’Amérique.

Le président Barack Obama, prononçant son discours au Pentagone le 11 septembre 2016
Le président Barack Obama, prononçant son discours au Pentagone le 11 septembre 2016

« Al-Qaïda ou le groupe État islamique savent qu’ils ne pourront jamais vaincre une nation aussi forte que l’Amérique, alors ils essaient de terroriser en espérant que la peur nous dressera les uns contre les autres », a-t-il déclaré depuis le Pentagone à Washington, l’une des cibles des attentats qui ont fait près de 3.000 morts en 2001. « C’est pourquoi il est important aujourd’hui de réaffirmer qui nous sommes en tant que nation (…) car nous savons que notre diversité n’est pas une faiblesse, elle est et restera toujours l’une de nos principales forces », a-t-il poursuivi. Dans une allusion indirecte aux propositions controversées du candidat républicain Donald Trump, Barack Obama a rappelé que des gens « venus de tous les coins du monde, de toutes couleurs, de toutes religions » avaient fait de l’Amérique ce qu’elle est aujourd’hui.

« La menace a évolué »

Le président américain a, à plusieurs reprises, dénoncé avec force la rhétorique du candidat républicain à la Maison Blanche. Dans la foulée de la fusillade de San Bernardino en Californie en décembre dernier, le milliardaire avait proposé d’interdire temporairement l’entrée sur territoire américain de tous les musulmans.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, « la menace a évolué », a encore dit celui qui quittera la Maison blanche en janvier 2017. « Les terroristes essayent souvent de mener des attaques à plus petite échelle mais qui restent meurtrières », a-t-il ajouté, évoquant les attentats de Boston, San Bernardino ou Orlando.

A 08h46 (12h46 GMT), heure à laquelle le premier avion de ligne détourné a percuté l’une des deux tours du World Trade Center à New York, le président américain avait observé, à l’abri des caméras, une minute de silence depuis le Bureau ovale.

La minute de silence

A 8h46 locales (14h46 heure de Paris), l’heure précise du premier choc d’un avion détourné par Al-Qaïda contre une tour du World Trade Center quinze ans auparavant, la foule massée pour une cérémonie au mémorial des attentats à New York a observé une première minute de silence. Les noms des quelques 3.000 victimes ont ensuite commencé à être égrenés, en présence notamment d’Hillary Clinton et de Donald Trump, les deux candidats à la présidentielle américaine engagés dans une campagne électorale particulièrement acrimonieuse. Au même moment, le président Barack Obama a observé une minute de silence dans l’intimité familiale à la Maison Blanche, avant de se rendre au Pentagone pour une autre cérémonie.

75.000 personnes souffrent de troubles physiques et mentaux

Une vue du one world trade center a ground zero samedi 10 septembre 2016 veille du 15è anniversaire
Une vue du one world trade center a ground zero samedi 10 septembre 2016 veille du 15è anniversaire

A New York, le silence doit se faire au total six fois pendant la cérémonie à Ground Zero, pour rappeler le déroulement des attaques meurtrières : les deux impacts des avions sur les tours jumelles, les effondrements respectifs de celles-ci, et les impacts des avions au Pentagone et en Pennsylvanie. Les cloches des lieux de culte de New York ont également sonné. Quinze ans après le drame, quelque 75.000 personnes souffrent toujours aujourd’hui de troubles mentaux et physiques liés à ces attaques, dont de nombreux urgentistes ayant respiré des particules cancérigènes en tentant de sauver des vies.

« Le 11 Septembre 2001 a touché chaque New-Yorkais, mais les terroristes n’ont pas gagné, parce que 15 ans plus tard nous sommes forts, et nous sommes unis », a écrit le maire de New York Bill de Blasio sur Twitter.

Source : AFP, Le Monde

 

 

 

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