Dans l’après-midi du 08 août, le président de la CENI Newton Ahmed Barry a reçu en audience le diplomate américain Tulinabo Mushingi. L’hôte du jour a justifié sa visite à l’institution chargée de l’organisation des élections au Burkina par le fait que la CENI est respectée non seulement aux Etats-Unis, mais surtout au niveau mondial.
Le président de la CENI et son équipe ont reçu l’ambassadeur Tulinabo Mushingi, venu s’imprégner des priorités de la nouvelle équipe qui vient de s’installer.
A l’ordre du jour des échanges, il a été abordé les progrès réalisés par la CENI ces dernières années, et surtout les défis que se donnent la nouvelle équipe au cour des années à venir.
Satisfait et ravis de rencontrer le président Newton Ahmed Barry et son équipe, l’ambassadeur américain Tulinabo Mushingi de déclarer à la presse à sa sortie que : «la CENI est une institution très respectée aux Etats-Unis et au niveau mondial ». Partant les Etats–Unis en tant que partenaire au développement du Burkina continuerons à continuer à accompagner la CENI. Tout en précisant que : « c’est la CENI qui va prendre les devants, nous dicter les priorités ». Et les Etats-Unis aviseront.
Le président Newton Ahmed Barry s’est réjouis de cette visite en ces termes :« C’est la première visite officielle que nous recevons à ce niveau de représentation ». Au regard des appuis antérieurs des Etats-Unis à la CENI, le Président Newton A Barry dit toujours compter sur ce partenariat pour parfaire la question de la sécurisation des résultats.
En ce qui concerne les priorités de la nouvelle équipe le président de la CENI, annonce la reprise des municipales, les conditions de l’opérationnalisation du vote des Burkinabè de l’étranger et la maitrise des coûts de l’organisation des élections.
A sa sortie d’audience, l’ambassadeur américain a confié être venu pour savoir quelles sont les priorités de la nouvelle équipe pour conduire cette machine qui s’appelle la CENI. Il s’agissait avant tout selon Tulinabo Mushingi de mettre des visages sur les noms. Et pas seulement. Foi de l’ambassadeur américain, « la CENI, comme institution, c’est une institution très respectée aux Etats-Unis, au niveau mondial ».
Les Burkinabè, soutient le diplomate, ont pu voir ce que la CENI a pu faire. Compte tenu de la réputation dont jouit l’institution dans son pays et « bien sûr » en tant que partenaires, promet-il, « nous allons continuer à accompagner la CENI ».
Question de veiller à ce que les priorités puissent aller ensemble, Tulinabo Mushingi a déclaré qu’il va de soi, dit-il, que la question se pose à savoir quelles sont les priorités de l’institution.
Mais, précise-t-il, « c’est la CENI qui va prendre les devants, nous dicter les priorités ». C’est alors que son pays verra comment ces priorités entrent dans leur programme afin d’apporter sa part contributive.
Le président Newton Ahmed Barry s’est dit « honoré » que l’ambassadeur se soit déplacé pour rendre visite à son équipe. « C’est la première visite officielle que nous recevons à ce niveau de représentation », souligne-t-il.
Selon le Président de la CENI, cela marque la continuité de ce partenaire à le suivre dans un processus dans lequel, ils sont véritablement leader, notamment la question de la sécurisation des résultats, de leur transport et de leur centralisation.
« Ils ont joué un rôle extrêmement important dans les élections passées (présidentielles) qui nous ont permis de proclamer les résultats à Jour J + 1 », rappelle Newton Ahmed Barry. Le Président de la CENI envisage aller « plus », car dit-il, « plus on dure avec les résultats, plus les problèmes commencent ». Et Newton Ahmed Barry dit compter sur les USA pour « parfaire ce que nous avons déjà ».
Au nombre des priorités, annonce le président de la CENI, il y a la reprise des municipales, les conditions de l’opérationnalisation du vote des Burkinabè de l’étranger et enfin la question « fondamentale » qu’est la maitrise des coûts.
Burkina24
